• Annaya (en arabe :عنايا) est une municipalité du District de Jbeil. Le village est situé en haute-montagne et surplombe la ville de Byblos. Cette localité est un haut lieu de pèlerinage maronite et abrite le monastère de Saint Maron où repose Saint Charbel. Ce village est situe à environ 50 km au Nord-Est de Beyrouth.


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    Batroun (البترون) est une ville portuaire du nord du Liban (Gouvernorat ou Région du Liban-nord), chef-lieu et centre administratif du district (caza) éponyme (District de Batroun). Porte du nord et mitoyenne de la Région de Mont-Liban, la ville de Batroun s'étend en bordure de mer jusqu'aux premiers coteaux à l'Est, sur une superficie de 4,68 km².

    La ville compte près de 10 000 habitants (aucun recensement officiel). Le district de Batroun, quant à lui, et dont les monts les plus hauts culminent à 2 700 m (ra's-el- mounaytara), compte près de 150 000 habitants.

     

     


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  • Faraya Mzaar ou Mzaar, également connu sous le nom de Ouyoune el Simaan ou Aayoun Al Simane est un domaine skiable, le plus haut du Kesrouan, situé à une altitude comprise entre 1600 et 2 800 mètres d´altitude, à 44 kilomètres de Beyrouth et a 27 de Jounieh.

    En 1960, Sami Geammal, Emile Riachi et un groupe de skieurs passionnés ont installé le premier remonte-pente importé de Suisse, sur la colline du Refuge et ont construit les quatre premiers chalets de la région. Un an plus tard, ils achètent 160,000 mètres carrés de propriété de Prosper Gay-Para dans le but de prolonger la zone de développement1,2.

    En 1963, la Compagnie de Sports d'hiver et du Tourisme Faraya Mzaar fut lancée avec Cheikh Salim El-Khazen comme principal actionnaire et financée par le banquier Joseph Abdo Khoury qui est devenu plus tard le Président de compagnie. La compagnie a acquis la concession pour construire et opérer des remonte-pentes sur les terrains appartenant aux municipalités du district du Kesrouan. En 1965, l'Hôtel Faraya Mzaar a ouvert ses portes et l'entreprise a installé le premier télésiège sur les collines de Jabal Dib. La jonction entre le Refuge et Jabal Dib a été réalisée en 1968 par l'installation du troisième remonte-pente de la station qui a été nommé Jonction. Dans les années 1980, pendant la guerre civile, la Société Faraya Mzaar a été reprise par le groupe saoudien al Mabani dirigé par Fouad Rizk et Nehmé Tohmé Rizk. En 1993, après que la guerre civile libanaise ait pris fin, le nouveau groupe a commencé l'expansion de la station. Un télésiège à trois places a été installé pour atteindre le pic de Mzaar, le plus haut sommet de la zone, et plus de télésièges ont suivi portant le nombre de remontées mécaniques de la station à 19.

    En 1999, le domaine de Wardeh a été créé portant la superficie skiable à 80 kilomètres.


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  • Tyr (صور, Sour) est une ville du Sud du Liban. C'est le chef-lieu du Caza de Tyr dans la Mouhafazah du Sud-Liban.

    Tyr (Şūr en arabe) se situe dans la Phénicie méridionale, à un peu plus de 70 km au sud de Beyrouth (appelée Béryte ou Bérytos dans l'antiquité) et à 35 km au sud de Sidon (Saida en arabe), presque à mi-chemin entre Sidon au nord et Acre au sud, et à quelques kilomètres au sud du Litani (le Leontes des sources classiques).

    Dans l'Antiquité, la ville était composée de deux parties, l'une insulaire et l’autre continentale. La ville insulaire était située sur un rocher, d’où son nom, « SR », qui signifie en phénicien « le rocher ». Séparée du continent par un détroit de cinq cents à sept cents mètres de large, elle était dotée de deux ports, le « port Sidonien » au nord, et le « port égyptien » au sud.

    En partant de Tyr vers le nord en direction de Sidon, on passe près de la source ‘Ain Babouq, puis près de la source thermale ‘Ain Habrian, et enfin on arrive au Nahr (fleuve, rivière) el Qasmiyé qui est la partie inférieure du Nahr el Litani. Ce fleuve constituait la frontière Nord entre le royaume de Tyr et celui de Sidon quand ils se sont séparés, mais la frontière nord a dépassé ce fleuve plusieurs fois et elle s’est élargie jusqu’à Sarepta et même un peu plus parfois.

    En dehors de la route menant à Sidon, une route côtière très importante partait de Tyr vers le sud, l’échelle de Tyr, d’où l’on atteint tout de suite Tell el Rachidieh et juste après Ras el ‘Ain. Certains historiens spécialistes, ont identifié cette dernière à Palaetyrus ou Ushu mais cette identification n’a pas exclu les autres possibilités. La route franchit Ras el Abyad qui, à gauche mène à Oum El Amed située sur une colline à une dizaine de mètres au-dessus de la route côtière, qui, vers le sud, nous fait aboutir à Akzib et puis à Acre et sa plaine pour arriver finalement à Haïfa et au mont Carmel, qui constituent la frontière sud du royaume de Tyr.


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  • Byblos (appelée aussi Jbeil en arabe1) est une ville du Liban. Les Grecs la nommèrent Byblos, car c'est de Gebal que le papyrus (ou βύϐλος, déjà ainsi nommé par Hérodote) était importé en Grèce.

    Elle se situe aujourd'hui sur le site de la ville moderne de Jbeil (prononcé "jbèïl" en libanais et "djoubaïl" en arabe standard moderne, un nom qui signifie "petite montagne" et qui descend directement du nom dans la langue des Cananéens), dans le gouvernorat du Mont-Liban (actuel Liban), sur la côte méditerranéenne, à environ quarante kilomètres au nord de Beyrouth. Elle aurait été fondée vers 5000 av. J.-C. Dès le IVe millénaire av. J.‑C. Byblos est un centre commercial actif, trafiquant surtout avec l’Égypte antique avec laquelle elle exporte du bois du Liban. Ce rapprochement de l’Égypte a un effet durable sur l’art et la culture de Byblos, elle devient un centre religieux important où l‘on pratique le culte d’Osiris.

    Elle fait aussi commerce de textile et de vêtement avec la Mésopotamie, notamment avec la ville de Mari et également avec les Minoens de Crète. Les souverains Amorrites de Byblos se font enterrer dans des tombeaux avec des objets égyptiens (Tombeau d’Ahiram, roi au XIe siècle av. J.-C.). Elle est mentionnée dans la Bible, se référant à la nationalité des bâtisseurs du Temple de Salomon (-970/-931). Elle se caractérise aujourd'hui par son antique port de pêche, son site romain et son château croisé, Byblos est une des plus vieilles villes du monde continuellement habitée.


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